SI JE T'OUBLIE JÉRUSALEM...
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«Si je t'oublie
Jérusalem, que ma droite m'oublie, que ma langue s'attache à mon palais si je ne me souviens
de toi; si je ne fais de
Jérusalem le principal sujet de ma joie..».
Psaume 137: 5 à 6
Oui, le Psalmiste
inspiré avait parfaitement raison d'affirmer que celui qui oublie Jérusalem
paralyse lui-même son bras et sa langue, parce
que cette ville était, reste et demeure toujours la «ville du Grand Roi» où, dans la perspective Messianique
de la Bible, le Messie régnera. La
Bible ne cesse de parler de Jérusalem comme étant la «Cité de Dieu», elle fut appelée de différents noms
poétiques mais le plus souvent désignée comme «SION», bien que ce terme
s'applique aussi à tout Israël
!
Le Psalmiste disait
en parlant de Jérusalem : «Oui, l'Éternel a choisi Sion, il l'a désirée pour sa
demeure ; c'est mon lieu de repos à
toujours, j'y habiterai car je l'ai désirée... là, j'élèverai la puissance de David, je préparerai une lampe à mon
OINT (en hébreu : «Messie»), je revêtirai de honte ses ennemis et sur
lui brillera sa couronne (Psaume 132: 13 à 18).
Parti pour un
voyage d'études, de ressourcement et de recherches en Israël, j'ai séjourné durant 3 mois à Jérusalem,
désireux de connaître mieux cette ville,
autrement que par les nombreux voyages touristiques que nous avions organisés
avec des groupes. De plus en plus je
ressens pour cette cité un attachement profond qui n'est pas du tout sentimental, et d'ailleurs, nombreux sont
ceux qui vous diront la même chose...
c'est indéfinissable mais c'est un fait qui dépasse nos raisonnements
!...
Malgré ses nombreuses rébellions et les
à-côtés négatifs que les prophètes ont
dénoncés, Jérusalem reste quand même la «Ville de Dieu», future
«Cité de Paix»...Yéroushalaïm !... Le Psaume
48 souligne sa valeur aux yeux de Dieu quand il affirme : «L'Éternel est grand, il est l'objet de toutes les
louanges dans la ville de notre
Dieu, sur sa montagne sainte. Belle est la colline, joie de toute la terre, la montagne de Sion, le côté septentrional
c'est la ville du «Grand Roi». Dieu dans ses palais est connu pour une
haute retraite...dans la ville de l'Éternel des Armées dans la ville de notre Dieu : Dieu la fera subsister à toujours (Psaume
48 : 1 à4).
D'ailleurs ce magnifique Psaume 48 ajoute des
conseils qui, en l'occurrence, m'ont semblé
fort judicieux, si je voulais vraiment connaître Jérusalem : «Parcourez Sion, parcourez-en l'enceinte,
comptez ses tours, observez son rempart, examinez ses palais pour le
raconter à la génération future, voilà le
Dieu qui est notre Dieu éternellement et à jamais il sera notre guide
jusqu'à la mort !... (Psaume 48 : 13 à 15).
J'ai donc fait cela, longeant les
murailles de la ville ancienne, admirant
les tours si bien conservées, et les différentes portes de la ville, montant
sur les remparts élevés qui permettent d'avoir une vue plongeante sur la vallée du Cedron, et une vue d'ensemble sur le Mont des Oliviers et sur l'esplanade du Temple avec le
«Mur des Lamentations» dont le vrai
nom est «Kottel Amaravi», le «Mur de l'Ouest». Sur ce chemin de ronde qui longe les remparts, je suis
retourné bien souvent et là, tout en
haut de ces murailles, que de pensées et réflexions avec des prières et actions de grâce, jaillissaient à mon
Esprit, l'Esprit de Dieu remettant en ma mémoire, tant de passages de
l'Écriture... entre autres : «Sur tes murs Jérusalem j'ai placé des gardes...» (Isaïe
626 à 7).
Ici, plus que
partout ailleurs, on sent la nécessité de «prier pour la paix de Jérusalem», comme le demandait
prophétiquement le roi David, précisant même
les raisons importantes d'une telle prière : «Priez pour la paix de Jérusalem que ceux qui t'aiment jouissent
du repos ! Que la paix soit
dans tes murs et la tranquillité dans tes palais ! A cause de mes frères et de mes amis,
je désire la paix, dans ton sein ; à cause de la Maison de l'Éternel,
notre Dieu, je fais des voeux pour ton bonheur... » (Psaume 122: 6
à 9).
Oui, Jérusalem a grand besoin de nos
prières, parce qu'elle est l'enjeu,
l'épicentre d'un gigantesque conflit céleste entre les forces du bien et du mal, entre l'Archange Michaël (Daniel
10 13 – Apocalypse 12 : 7). Avec
ses Armées Célestes contre les forces démoniaques et diaboliques de Satan le «prince des ténèbres» !... Le diable
sait bien l'importance stratégique de
Jérusalem par rapport au «Royaume de Dieu» (Malh'ote Aéloïm) qui est
proche avec la venue du Roi d'Israël et du monde Yèshoua, le Messie. Les
démons, sous la direction du «prince du mal
», font tous leurs efforts pour empêcher le Retour et le Règne de Yèshoua
!
Prier pour la paix
de Jérusalem est si bien ressenti, que partout dans la ville où se trouve affiché
le plan de Jérusalem, il est écrit, sur les panneaux d'affichage cette mention en hébreu : «Shalou, Shalom
Yeroushalaïm »... «priez pour la paix de Jérusalem».
Que de combats et luttes sont ressentis à Jérusalem par
tous les Messianiques,
ceux qui savent tout cela parce qu'ils lisent la Bible et savent aussi la portée
prophétique des paroles d'Isaïe, parlant au Nom de l'Éternel et dont notre génération partage la
responsabilité :
«...
Pour l'amour de Sion, je ne me tairai point, pour l'amour de Jérusalem je ne
prendrai point de repos, jusqu'à ce que son Salut paraisse comme l'aurore » (Isaïe
62 1). Il faut préciser aussi que partout dans le pays d'Israël, comme à
Jérusalem aussi, il y a maintenant de plus
en plus de petites communautés de Juifs-Messianiques auxquelles se joignent spontanément de nombreux «croyants» non juifs, de différentes nationalités. Ils savent
bien, tous, pourquoi Dieu, les a placés ici dans un combat permanent
avec des luttes quotidiennes, car la vie est
dure en Israël et surtout à Jérusalem où les forces mauvaises
concentrent leurs efforts.
Tous
ces «Maamirum» ou «Croyants» Messianiques savent qu'ils sont des «sentinelles»
dont les prières d'intercession ont le double but de «lier les forces de Satan
en l'empêchant de nuire et d'appeler et rappeler à Dieu, la promesse de la Venue, du Retour, du Roi Messie Yèshoua».
Dans ces temps
graves pour Jérusalem et Israël, ils comprennent la valeur d'actualité des
paroles prophétiques de la Bible, telles que celles-ci dont j'ai cité plus haut le début : «Sur tes murs; Jérusalem, j'ai
placé des gardes (ou
"sentinelles"), ils ne se tairont ni jour, ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l'Eternel, point de
repos pour vous et ne lui laissez
aucune relâche, jusqu'à ce qu'il rétablisse Jérusalem et la rende glorieuse
sur la terre». (Isaïe v2.6)
Les nombreuses communautésMessianiques sont souvent limitées à de petites cellules de prières se
réunissant dans les maisons, faute de locaux et à cause des nombreuses tracasseries et
difficultés que leur provoquent
les «Datim» (les «religieux») ; mais cela ne les empêche pas, dans leurs cultes de
louer, bénir et chanter le Nom du Seigneur, souvent chantant de merveilleuses
mélodies hébraïques d'inspiration Messianique
! A l'exception de l'Assemblée Messianique de Jérusalem qui semble être la seule reconnue pour le moment en Israël, tous ces groupes Messianiques existent en
semi-clandestinité... mais ils continuent avec foi et joie et on
remarque de plus en plus la ressemblance de leurs activités, avec ce que
vivaient les premiers Messianiques du Seigneur, dans le livre des Actes des
Apôtres !
Pour
essayer de comprendre Jérusalem aujourd'hui, faisons un petit bond dans l'Histoire et le Temps, pour rappeler qu'en 1948, au
moment où Israël redevenait une nation par la Grâce de Dieu, cette ville fut l'objet de terribles combats entre Juifs
et Musulmans. L'Armée Jordanienne
réussit à s'emparer de la vieille cité de Jérusalem qui fut fermée aux
Juifs jusqu'en 1967 où, reconquise par Israël, elle est devenue la «capitale éternelle d'Israël».
Mais pendant ces 19 années où la ville cité était fermée
par des barbelés, les juifs n'avaient pas cessé de créer et d'embellir, juste à côté, ce que l'on
appelle, aujourd'hui, la Jérusalem moderne et qui ne cesse de s'agrandir,
surtout maintenant que les deux
Jérusalem ne forment plus qu'une ville, ce que David confirmait déjà sous
l'inspiration Divine : «... Nos pieds s'arrêtent dans tes portes Jérusalem ! Jérusalem, tu es bâtie comme une ville dont les parties sont liées ensemble. C'est là que
montent les tribus de l'Éternel...
pour louer le Nom de l'Eternel, là sont les trônes pour la justice, les trônes de la Maison de David...» (Psaume
122 : 2 à 5).
Cette réunification sur le terrain, s'est produite le 7 juin 1967,
sous le feu de l' ennemi, alors que les
soldats d'Israël entraient par la «porte des Lions»
et prenaient possession d'abord de la Colline de Morija, lieu du Temple et du Mur, avant de prendre peu après
toute la ville ; mais la réunification
officielle a eu lieu le 30 juillet 1980 quand la «Knesset», parlement israélien, a pris la décision Historique
et Prophétique qui allait provoquer le courroux de toutes les nations,
en proclamant officiellement à la face du
Monde : «Jérusalem ... Capitale Eternelle d'Israël !»
Ainsi s'accomplissait la Parole de Dieu ; Yeshoua le Messie n'avait-il pas annoncé :
Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient
accomplis » (Luc 21 : 24).
Sur le plan religieux, cette ville reste
évidemment marquée fortement par les
principales confessions du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam !... Cependant le courant religieux
du Judaïsme est particulièrement
fort dans la ville moderne et son influence est profonde au point que
pour «Shabbat» ou certaines fêtes, toutes les activités cessent, les magasins
et administrations ferment, les bus ne fonctionnent
plus ... la ville est pratiquement morte et dans certains quartiers comme « Méa Shèarim », des chaînes sont
placées en travers des rues du
vendredi soir au samedi soir afin qu'aucune voiture ne circule.
Dans la vieille cité de David, à proximité du «Kottel
Amaravi», le «Mur de l'Ouest», le
quartier Juif qui avait été détruit par les Jordaniens,
a été entièrement reconstruit en «pierres de Jérusalem» selon le style
particulier qui a été adopté pour cette ville vraiment spéciale. Toutes les manifestations religieuses d'Israël ont lieu devant
ce «Mur», seul vestige de
l'esplanade sur laquelle était autrefois bâti le Temple de Jérusalem, détruit en l'an 70 par Titus et ses légionnaires romains. Ici se rassemblent, venant de tous les
horizons du Monde, des Juifs de
toutes les nations, lesquels se trouvent mêlés ici dans la même communion
et émotion, unis dans la joie et la prière pour rendre à Dieu le Tout Puissant, un Culte plein de ferveur
et d'espérance. Une énorme place a
été aménagée afin de permettre un accès facile à tous ceux qui s'empressent au «Mur» pour prier, les
hommes à gauche, les femmes à droite, une barrière partageant le lieu.
Pour eux tous, il n'y a pas de jours ou d'heures de
convocation à la prière ! Spontanément et à toute heure du jour ou de la nuit, des Juifs
viennent prier, chanter, louer Dieu,
tête couverte, se balançant rituellement !
Devant ce «Mur»
regardant mon peuple en prière, profondément ému et le coeur rempli d'amour pour mes frères, moi aussi j'ai fait monter ma prière fervente, vers le Seigneur,
répétant avec ferveur les paroles du Rabbi Shal de Tarse, l'Apôtre Paul
«... Le voeu de mon coeur et ma prière à
Dieu pour eux (les Juifs, mes frères), c'est qu'ils soient sauvés...» (Romains 10:1). 1). J
J'ai prié, demandant
à Dieu de bénir Israël et les Nations et
que bientôt vienne ici, en CE LIEU, et dans SON
TEMPLE, selon les prophéties, le Messie Yèshoua, Prince de la Paix, Roi
d'Israël, qui doit régner de Jérusalem sur le Monde.
Juifs et Chrétiens ne disent-ils pas les
mêmes paroles dans leur prière ? «AVINOU SHEBASHAMAIM TAVOU MALH'OTEFI'A»...
Notre Père qui es aux Cieux ... que ton Règne vienne» !
Shalom à vous tous !...Paul
Ghennassia.
SOIT DIT EN PASSANT : IL VA REVENIR
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La mort et la résurrection de
Jésus-Christ sont des événements historiques
attestés par des centaines de témoins, ennemis ou disciples. Deux mille ans après, on en parle encore... avec
foi ou incrédulité, cela ne change
rien à cette page de l'Histoire.
Pendant quarante
jours après sa
résurrection, Jésus est demeuré près de ses disciples. Ceux-ci lui ont demandé : «quand Seigneur ?
Est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d'Israël ?»
Jésus répondit : «Ce
n'est pas à vous de connaître les temps et les moments que le Père a fixés...». Après avoir dit cela,
il fut enlevé (au
ciel) pendant qu'ils le regardaient et une nuée le déroba à leurs yeux.
Voici deux hommes vêtus de blanc leur
apparurent et dirent «Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du
milieu de vous reviendra de la même
manière que vous l'avez vu allant au ciel».
Par prophéties, la
naissance, la mort et la résurrection de Jésus ont été annoncées. Par prophéties,
la destruction du Temple, la dispersion du peuple juif et son retour sur sa terre ont été
annoncés. Oui, ce Jésus adoré ou renié
va revenir. En Israël sur le Mont des Oliviers.
Il ne pourrait
pas revenir sur une terre dominée par les Turcs, les Anglais ou d'autres peuples. Ce Juif Jésus va revenir sur une
terre juive dans une Jérusalem juive. Tout est presque prêt pour le
recevoir. Les Juifs attendent leur
Messie... ils auront une surprise en l'identifiant.
Les Chrétiens attendent... Au fait, attendons-nous son
retour ? Cette attente est-elle faite
d'amour et d'impatience ? Avec un cœur qui bat la chamade, comme celui de la fiancée guettant les
pas de l'être aimé ?
Le désastre et les souffrances de la terre crient vers
Dieu, car Lui seul peut réparer le mal
que les hommes inconscients ont fait. La création et les pauvres créatures que
nous sommes ont besoin de guérison. Le règne
de paix et d'amour avec Jésus-Christ, sur la terre, a été prophétisé.
Désirons-le ardemment et soyons prêts. Alors on verra le
Fils de l'Homme Jésus, venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. (Luc 21 :
27).
sk
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